Voyage au bout de l'enfer
Publié le 4 Octobre 2011
Hum... un enfer qui a des airs de paradis, même si le chemin qui y mène est parsemé de dangers. E pericoloso sporghersi !
Non, c'est pas la touffe d'herbe qui est géante, c'est la murette qui est du genre rase-mottes. Mais malgré tout, ce coin-ci reste l'un de mes préférés sur ce bout de côte.
Au bout de ce morceau de chemin, il y a la plage du Platin. Et tout au début de la plage du Platin, il y a le Pont du Diable. Et sur le Pont du Diable, il y a deux carrelets mais ça, c'est normal.
Le Pont du Diable, qu'est-ce que c'est ? Une légende, d'abord. Celle d'un pêcheur pris dans la tempête, dont le bateau se brisa à quelques encablures de la côte et qui implora tous les saints de lui venir en aide.
Mais les saints devaient être occupés ailleurs, car ce fut le diable qui lui apparut, et lui offrit de le sauver en échange de son âme (c'est un vieux truc chez le diable, ça ; jamais un geste désintéressé).
Le pêcheur accepta le marché, le diable construisit vite fait un pont de roches, et le naufragé put regagner la terre ferme. Un peu déçue sur ce coup-là, quand-même. Généralement, le diable tombe sur plus malin que lui — du genre, « Bon d'accord, je te donne mon âme si tu finis de construire un truc avant le chant du coq ». Et vous pouvez être sûr que le coq cocoricote juste avant que l'ouvrage soit fini.
Mais le massif des Pierrières — dont le Pont du Diable est le rocher le plus connu —, c'est aussi un endroit terriblement photogénique. Alors, j'ai un peu floodé du pixel.
Plus qu'un peu, même. Donc, une dernière photo...
... et le reste sera pour une prochaine fois.