Les cieux sont contre moi...

L'église, c'est fait. Mais à Saint-Georges, il n'y a pas qu'une église : il y a aussi une plage. Une grande plage. Dans les 2,5 kms, ponctuée là-bas tout au bout par la pointe de Suzac.

J'ai pas eu de chance, avec la pointe de Suzac. Première tentative le 10 septembre, jour de marée importante et justement, le matin, elle est basse. Aux aurores, le ciel est d'un bleu on ne peut plus bleu... Oui, mais. Le temps d'arriver sur place (il me faut un peu de temps pour démarrer, le matin)...

D'accord, y'a encore du soleil.

Mais plus pour très longtemps.

Bon. Vais pas me laisser décourager par un nuage en goguette. J'ai décidé d'aller jusqu'à Suzac, et j'irai. Non mais. Moitié sur le trottoir, moitié sur le sable, histoire de photographier les clôtures girondines, puisque c'est ainsi que ça s'appelle.

La clôture girondine, c'est une barrière à double emploi. Elle fait office de brise-vent et empêche les dunes de se promener. Parce que ça se promène, une dune.

Bon, les dunes, on peut aussi les fixer en y plantant des oyats ou des euphorbes, ou en attendant qu'ils viennent s'installer tout seuls. Mais l'humain est ainsi fait qu'à force de « Oh, comme c'est joli !!! » et de « Je peux bien en chiper un pied, c'est sans conséquences et personne y verra rien »...

Mine de rien, me voilà près de mon but de la journée. Pas trop de photos en route, parce que la lumière est vraiment moche. Même les reflets dans le sable gorgé d'eau sont tout laids, grisâtres, brouillés...

Et là, là ! Je me retourne et... qu'est-ce que je vois ?

Le phare de la Coubre (à plus de 20 kms de là, zoom x18 power !!), la Grande Côte, Saint-Palais, sous le soleil. Même Cordouan est sous le soleil. En fait, le nuage en goguette, il est pile au-dessus de Saint-Georges. Écoeurée, je suis. Dégoûtée.

M'en fiche, je continuerai quand-même !

à suivre...