La Grande Côte - Prélude
Publié le 18 Juillet 2011
Ça faisait un moment, que je n'étais pas allée à la Grande Côte. Deux ans, à une semaine près. Alors, lundi dernier, sur le coup de 7h30, je suis montée dans le bus 31. Et, vingt minutes plus tard, j'étais là :
La Grande Côte, c'est le trait d'union entre Saint-Palais-sur-Mer et La Palmyre. Quatre kilomètres de sable...
A 8 heures, un matin d'été, c'est un véritable paradis, où l'on ne croise que quelques promeneurs... et des mouettes. Une poignée d'heures plus tard, le paradis deviendra ruche.
Alors forcément, il faut nourrir et désaltérer les touristes. Leur proposer crèpes, glaces, maillots de bain et souvenirs en tous genres. Donc, la Grande Côte, c'est aussi ça :
Et, parmi les clients du « Petit Poucet » (restaurant-bar-glacier-grande-terrasse-vue-sur-la-mer), combien connaissent son histoire ?
Puisqu'on parle d'histoire... la Grande Côte, c'est aussi ça :
Tout un pan de l'histoire de France, un lieu que hantent les souvenirs... qui témoigne tout à la fois de la folie meurtrière de l'homme et du lent travail de la nature...
Derrière le cordon de dunes, la forêt commence. Forêt de pins, bien entendu. Formés, déformés, transformés par les tempêtes...
Face à la Grande Côte et à ses blockhaus, le phare de Cordouan. Il veille depuis quatre cents ans, exactement. Le trait doré qui le souligne, c'est « l'Île ». L'île sans nom, l'île mystérieuse, née de la tempête Klaus, en janvier 2009, à demi noyée par la tempête Xynthia, un an plus tard. Une virgule de sable où la végétation s'accroche, où la faune s'installe.
Je me poserais bien en terrasse, le temps d'un café, mais seul le « Mambo Bar » est ouvert, à cette heure-là. Et je ne l'aime pas, le café du « Mambo Bar ». Il manque de moelleux, de profondeur, il est trop chargé d'amertume.
Et d'ailleurs, l'heure tourne. Alors... un dernier regard vers l'océan... vers la plage déserte, les falaises, les pins...